Before I put on my makeup

the first part of my life

Once upon a time. N'est-ce pas ainsi que tous les enfants rêvent de commencer leurs vies ? La mienne, elle s'est commencée exactement comme cela. Des parents aimants, une vie paisible à Aylesbury Vale. Mais la vie est faite de péripéties, c'est bien connu. Les contes de fées ne révèlent pas aux enfants que les dragons existent, les enfants le savent déjà. Les contes de fées révèlent aux enfants qu'on peut tuer ces dragons. - G.K. Chesterton. Je suis né à Aylesbury Vale, fils unique dans une famille aisée. C'est peut-être cela qui m'a conduit à qui je suis aujourd'hui. Un con en apparence. Mais reprenons depuis le début. Mes parents ont toujours été très croyant, ils se sont donc très bien adapté dans cette ville. Gamin, j'étais très docile, c'est en grandissant que je me suis forgé une carapace car la fortune attire les charognes, montre-leurs qui est le maitre, c'est ce que mon père m'a toujours dit. Du coup, je suis devenu l'archétype du mec populaire suivi de sa bande de fidèle chien-chien. J'en ai fait souffrir des gens, et une en particulier. Castiell ou Prejudice, comme vous le souhaitez. Je lui ai fait des crasses inimaginables, des remarques acerbes et je me suis longtemps moquer d'elle. Et un jour, j'ai fait la pire crasse de toutes celles que j'avais bien pu lui faire subir. Nous avions quinze ans, à l'époque.  «  Je te parie qu'avec tous ce que tu lui a fait subir, elle ne voudras jamais sortir avec toi. », m'avais dit Clyde. J'avais froncé les sourcils et lui avait répondu.  « Bien sûr que si, c'est sûr et certains que je peux l'avoir. Personne ne m'a jamais résister, c'est pas elle qui fera une exception. », une réplique de salopard encore et encore. Pourtant, je détestais celui que j'étais hors de chez moi. Et j'ai fait ce pari avec Clyde. Ça a été facile, trop facile. Elle est tombée sous mon charme sans même que je n'ai eu à forcer les choses, et quand le moment est venu, je l'ai écrasé. Comme mon père le faisait avec tout le monde. Je l'ai rabaissé plus bas que terre, je ne croyais pas qu'elle serait atteinte à ce point mais le poids des années et ce nouvel affront était compréhensible. Pourtant j'étais amer, ce n'était pas une véritable victoire. Elle ne m'avait jamais rien fait, ne m'avait jamais approcher et pourtant, c'est moi qui est venu la chercher, l'insulter et la faire souffrir. Je ne sais pas pourquoi. Carl Jung disais : un homme sain ne torture pas ses semblables, en général ce sont les victimes qui se chargent en tortionnaires.

Qu'est-ce d'autre que la vie des mortels qu'une vaste comédie, dans laquelle diverses acteurs travestis de divers costumes et masques, déambulent jouant chacun leur rôle jusqu'à se que le grand ordonnateur les chasse de le scène.Dix huit ans. C'est l'âge que j'avais lorsque mon père à décidé de mourir. Évidemment, nous savions que le temps été compter mais nous n'avions pas prévu qu'il meure si vite. Pour moi, c'était impossible qu'il meure. C'était mon père, un peu comme mon superhéros ! Je me souviens de l'appel de ma mère, je revenais à peine de l'université, le début des vacances.  « William. Pourrais-tu venir à l'hôpital, s'il te plait ? », sanglota ma mére. Je fronçais les sourcils, la boule au ventre. « Qu'est ce qui se passe maman ? », m'inquiétais-je. « C'est ton père. Il … il. Oh mon dieu. », dit-elle. « Quoi qu'est ce qu'il a ? »,m'écriais-je.  « Le seigneur l'a rappeler à lui, mon ange. », déclara t -elle. Mes jambes flageolèrent et je raccrochais. Des larmes, sales traitresses m'ont vendu. Libérant le chagrin qui me rongeait. Je n'arrivais pas à croire qu'il m'avait laisser, qu'il nous avait laisser moi et maman. Tout défila sous mes yeux comme une transe, mon arrivée à l'hôpital, la tristesse de ma mère, la mienne, l'enterrement. J'eus l'impression d'être absent. Puis ce fut la rentrée, pour oublier l'absence de mon père, je m'appliquais à être encore plus abject qu'avant. Je me sentais vide de l'intérieur et aucun de mes actes ne m'aidais à faire mon deuil. J'enchainais alors les fêtes, l'alcool mais lorsque je revenais prés de ma mère, je l'accompagnais quelques fois à l'église. Cela l'aidait, moi aussi peut être, je n'ai pas fait gaffe. Washington Irving disait: Il y a du sacré dans les larmes. Ce ne sont pas des signes de faiblesse, mais de force. Ce sont les messagers de l'incommensurable chagrin, et de l'indicible amour.

before you i was a jerk.

Emily Dickinson a écrit: Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison, le cerveau regorge de corridors plus tortueux les uns que les autres. J'ai fini par me trouver un emploi dans une boutique – seulement pour l'été -, si seulement j'avais su que j'allais la revoir. Je me souviens de quand je l'ai revu, elle est entrée dans le magasin comme une femme sûre d'elle. Je ne l'ai même pas reconnu sur le coup, à cause de son chapeau et ses lunettes de soleil. Je me rappelle l'avoir abordée, et elle m'avait rembarré. J'étais sur le cul comme on dit. « Vous avez besoin d’aide ? », lui avais-je demander avec une voix charmeuse. Comme lorsque j'abordais une fille en général. Elle s'était retournée vers moi et m'avait annoncé narquoisement. « Oui il me faudrait un idiot emballé avec du papier cadeau. ». « Castiell ... », avais-je murmurer comme un crétin. « Prejudice ! Et pour toi ça ne sera rien ! », avait-elle rembarré. Je n'avais pas réussi à faire autre chose que la dévisager. Et elle était partie, comme un courant d'air. Pourtant, je l'ai croiser, encore et encore. Je ne sais pas pourquoi, elle me fascine. C'est vrai que lorsqu'elle est partie, il y a trois ans, j'ai eu une petite impression de vide. Comme si Castiell faisait partie de ma vie d'une certaine manière. Cependant, je me sens attiré vers elle maintenant. Pas comme toutes les autres filles, où je les abordes simplement parce qu'elles sont sublimes. Non, Castiell, en plus d'être magnifique à présent, m'attire vers elle comme un aimant. Pour une fois dans ma vie, j'ai envie d'être moi. Rien d'autre que moi, William, un mec un peu paumé, affecté par la mort de son père et qui ne demande qu'à vivre sa vie sans compromis, sans arrière goût amer par rapport à ses actes commis. Et vous me croiriez lorsque je vous dis que maintenant c'est elle le bourreau ? Quel revers de médaille. Je me rappelle lorsque je l'ai de nouveau croisé dans une rue de Aylesbury Vale. « Salut Castiell. », avais-dit avec un sourire amical. Et elle était passer sans un regard, même si j'ai sentie une raideur dans ses épaules. Cela m'a fait comme une gifle. Autant dire que je commence à comprendre ce que je lui ai fait subir. Je l'ai mérité, je le reconnais.

 « Bien. Nous voici à la fin du cours, j'aimerais que chacun me fasse un montage photos pour la fin de l'année. Le thème sera '' Instant présent ''. Vous pouvez utiliser n'importe quel type d'appareil photo, et vous avez carte blanche pour votre montage. Laisser parler votre imagination. », déclara mon professeur de photographie. Quelques secondes plus tard, la cloche retentissait. J'attrapais mon sac et rangeais mes affaires. Je commençais déjà à cogiter sur ce que j'allais bien pouvoir faire. Comment décrire la relation entre moi et mon entourage ? Relation faussées, conflictuelles, noires. Mon sac sur l'épaule et mon appareil photo dans la main, je rentrais chez moi, à pied. Et là, j'ai encore croisé Castiell, elle ne m'a pas vue, je n'ai rien fait pour attirer son attention comme figé. Pour moi elle était ma clé. LA clé pour m'en sortir et être moi. Je n'ai pas réfléchi, et je l'ai mitraillée. Non, je ne l'ai pas descendue avec un flingue mais je l'ai prise en photographie, immortalisant sa démarche gracile, sûre d'elle mais pourtant si fragile et féminine. Je n'arrive pas à la sortir de ma tête, je ne vois plus les filles comme avant. Seule reste Castiell dans mon esprit et les photographies que j'ai prises ne m'aide pas, lorsque mon ordinateur est allumé, je ne peux m'empêcher de fixer les photographies qui défilent. Je me fais l'effet d'une fille en fleur. J'avoue que cela me contrarie mais je ferais tout pour qu'elle me pardonne, qu'elle me donne une seconde chance. Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous... Ralph Waldo Emerson

Bienvenuuuuuuue
Magnifique homme
Bonne chance pour ta fiche

C. Prejudice Blackbird a écrit:

FAIS LE FAIS LE FAIS LE JE VEUX JE SUIS CONSENTANTE JE VEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUX

C. Prejudice Blackbird a écrit:

*Le gifle et s'éloigne* va faire ta fiche après peut être tu auras ta récompense. JE VEUX MON ERZA Et après je te voudrais dans un coin sombre

C'est toi qui me tente, s'péce de méchante fille !
Bref, je vais à ma fiche ! Vivement que je m'en débarasse