« Leeda c'est une fille bien, une comme les parents ils aiment bien présenter a leurs amis. Je le sais, parce que quand elle était gamine Leeda, c'est moi qui venait la chercher a l'école. C'était une gentille minaude t'sais. Elle parlait pas vraiment beaucoup, elle me regardais juste avec ses grands yeux bleus, et moi, ça me rendait toute bizarre. Comme si la gosse, comme ça elle arrivait a savoir tout plein d'choses. Pourtant Leeda, elle parlait presque pas. Une fois sa mère, que c'était sa faute elle m'a dit, que la minaude, elle avait un problème ou quelque chose comme ça. Elle disait qu'elle était malade la gosse. Alors moi a Leeda, je lui racontais ma vie. Elle était pas bien grande, mais ça se voyait dans ses yeux qu'elle écoutait. Et moi de plus en plus, je me disais que c'était une bonne petite fille. A l'école, toujours qu'elle s'est bien débrouillée. Toujours. Pourtant, moi je le savais bien qu'elle écoutait pas. Parce qu'elle écoutait seulement ce qu'elle voulait Leeda, et puis que l'reste du temps, elle partait je sais pas trop où. Une fois je lui ai demandé, et elle m'a dit que si je voulais, un jour, elle m'amènerais. C'était une brave fille Leeda, qui faisait tout pour plaire a monsieur et madame ses parents. Fallait la voir avec ses petites mains, bien habillée, bien coiffée, a tout faire pour qu'ils la voient. Une poupée que c'était Leeda. Une poupée en porcelaine, tellement qu'moi a leur place, j'aurais eu peur de la briser. Oui, ma Leeda c'était le genre de gamine bien élevée, qui met pas les coudes sur la table, qui parle pas en mangeant, rien. Moi des fois, j'aurais bien aimé t'sais, qu'elle fasse des choses comme les autres minauds. Qu'elle mette les mains dans son assiette. Mais elle le faisait. Leeda, c'était une poupée. Pas vraiment bavarde, plutôt réservée. Des amis, je sais même pas si elle en avait la gosse. Moi je pense pas. Parce qu'a l'école t'sais, quand je venais la chercher, tout le temps qu'elle était toute seule. Moi je trouvais ça pas bien gaie, qu'une petite fille elle soit toute seule. Mais quand je l'ai dis a madame sa mère, elle m'a dit que c'était normal, que Leeda, elle avait de l'éducation, qu'elle venait d'une bonne famille, et qu'elle n'avait pas besoin de se laisser embarquer par les idées des autres. Alors moi je l'ai cru. Parce que quand j'lui demandais a Leeda comment qu'elle allait, elle me répondais que ça allait, et puis que de toute façon, y avait dieu qu'était là. De la connerie tout ça. Mais Leeda, jolie poupée, quand elle était juste une minaude, elle y croyait.

Et puis la gamine, elle a grandit, et moi madame sa mère elle m'a dit qu'ils avaient plus besoin de moi, que Leeda, elle avait plus besoin de personne pour aller la chercher a l'école ou lui faire a manger. Alors je suis partie, et Leeda, ma gamine, elle m'a écrit. Des tas de lettres qu'elle écrivait, et c'était sacrément jolie. Moi je le savais bien depuis le début, que la gamine, perchée comme elle était, elle devait écrire des biens jolies histoires. Sauf que celles là, elles étaient juste pour moi. Leeda, elle me racontait sa vie, et moi, je restais là et je savais pas trop bien ce que je devais faire. Parce que la poupée, je sais pas trop bien comment ils ont fait pour la briser. Mais ça oui, des morceaux y en avait partout. Et moi elle me plaisait, la gosse que je découvrais. C'est vrai qu'elle avait pas grand chose a voir avec l'autre Leeda. Parce que celle là, elle parlait presque trop, elle racontait des tas de choses, et moi derrière ses lettres, je me surprenais a sourire. Parce qu'elle me racontait qu'elle sortait la nuit par la fenêtre de sa chambre. Et ça ses parents, non, ils le savaient pas. Leeda pour eux, c'était la gamine sage, celle qui s'assoit sur le banc de son école et puis qui rentre. Point. Mais moi je le savais, que souvent ses cours, elle y allait pas, parce qu'elle disait que plus tard, les études elle en aurait pas besoin. Écrivain qu'elle voulait devenir la petite. Raconter des histoires et puis faire le tour du monde. Parce qu'au fond, je pense que Leeda, elle est un peu sauvage tu vois. Et puis c'est une rêveuse, une gamine pas vraiment comme les autres. D'un côté, c'est la petite fille sage qui fait la grande fierté de ses parents, celle qui baisse la tête et puis qui parle presque pas. C'est la Leeda qu'moi j'allais chercher a l'école. Et puis y a l'autre, celle qui fout sa vie en l'air, ou du moins celle qu'on lui a tracé. Le soir, elle sort, elle fume, elle boit. C'est contre tout ce qu'elle a toujours apprit la gamine. Et puis Leeda, parfois on dirait une gamine, elle dit des choses, comme ça, sans réfléchir. Peut être un peu impulsive, oui. Peut être un peu naïve aussi. Parce que je suis presque sûre moi, que les gens ils peuvent lui dire n'importe quoi, elle va croire Leeda. Et puis le pire tu vois, c'est les hommes. Parce qu'elle est jolie Leeda, et que dans ses lettres, elle me raconte, les mots qu'ils prononcent a son oreille, les caresses qu'ils déposent contre sa peau. Un jour elle finira mal Leeda, elle finira mal. Moi je le sais bien, qu'un jour elle tombera sur un sale type qui lui gâchera la vie, et qu'ce jour là, ses parents ils tomberont de haut. Vachement haut. »

PSEUDO : V. AGE : vingt ans. AVATAR PRIS : natalia vodianova. COMMENT AS TU ATTERI ICI : en suivant sagement zephran ♥ CE QUE TU PENSES DU FORUM : que du bien m'sieur ! Le design est top, le contexte carrément original. Vraiment chouette. CODE DU RÈGLEMENT : into the wild. FICHE : [x] Terminé [] En cours UN PETIT MOT : et paf, ça fait des chocapics !

Mes parents ont toujours été des gens bien, des gens simple comme disait mon père. Parce qu'il roulait dans une grosse voiture aux vitres teintées, et aussi parce que notre pelouse, il l'avait fait importé tout droit d'Irlande. Pour avoir un plus jolie gazon que les autres. Oui, mes parents ont toujours été des gens simples comme ils disaient, des gens avec des valeurs. Non, ils ne s'aimaient pas. Leur mariage, c'était une histoire arrangée par leurs deux familles. Parce que mon père était un bon partie, et que ma mère, elle, elle avait tout d'une future bonne épouse, fertile et serviable. Ma mère depuis que je suis petite, je l'ai toujours vu sourire. Jamais un mot déplacé, jamais une phrase de travers. Les nouveaux voisins, elle est toujours la première a aller les accueillir, un bon sourire sur ses lèvres qu'elle refuse de maquiller. Ma mère c'est une femme bien, du moins c'est ce qu'elle disait. Pourtant elle n'a jamais été capable de m'élever correctement. Mon père lui, aussi simple soit il, s'est toujours prit pour un héro. Il était persuadé, ça oui, que ses brillantes études et sa grande conviction envers la religion garderaient sa petite famille hors de tout. Et ce fut vrai. Ma famille ne manqua jamais de rien. J'étais la dernière d'une famille de huit enfants. Parce que mon père quand j'étais gamine, je l'entendais bien, qui disait a ma mère que si dieu leur avait fait cadeau d'autant d'enfants, c'est qu'ils étaient capables de s'en occuper. Et moi, je les écoutais. Oh oui, j'étais le genre gamine modèle. Mes frères et soeurs ont toujours été exemplaires, et la vie de ma famille dictée par de nombreuses règles. Numéro 8 ; on ne met pas les coudes sur la table, numéro 12 ; on ne sort pas de table sans demander la permission au par avant, numéro 14 ; réveil tout les matins a 6h pour la première prière de la journée, numéro 27 ; l'alcool est a bannir, numéro 1 ; pas de relations sexuelles avant le mariage. Oh oui, mes parents étaient des gens simples, dirigés par des principes qui l'étaient beaucoup moins. Seulement eux, a tout ça, il y croyait. Alors j'y croyais aussi. Dès que je fut en mesure de marcher, on me confia a celle que j'appelais Nany. Et elle, elle était simple. Elle avait un langage qui souvent me faisait sourire, et une façon de faire qui par son naturel me surprenait. Alors que chez moi, chaque geste était mesuré, chaque parole contrôlée, avec elle, tout était différent. Elle parlait comme un homme, marmonnait des tas de choses que je ne comprenais pas. Pourtant rapidement, cette femme et son chignon toujours défait devint ma seule compagnie. Parce qu'a l'école, non, je ne m'entendais pas vraiment avec les autres enfants. Dès que je fus en mesure de lire, je me cachais et je lisais. C'était mes moments a moi. Parce qu'au fond, je crois que quelque chose chez eux m'effrayait, quand ils couraient, hurlaient. Mais Nany, c'était différent. A l'heure du déjeuner, elle m'asseyait face a mon assiette et elle parlait. Elle me racontait ses voyages, les gens qu'elle avait put rencontrer. Et moi petite fille, sans jamais lui parler, j'écoutais. Parce qu'au milieu de ma vie sans imperfections, elle avait quelque chose de rassurant, ma Nany et ses méchants mots.

Mais j'ai grandis. Avec le temps, je suis devenu ce que ma mère appelait une jeune femme. Et puis Nany est partie. Mes frères et sœurs, depuis longtemps ils l'avaient quitté la maison. Ils faisaient de brillantes études, de beaux mariages, de beaux enfants. Mais moi, on m'enlevait Nany, parce que j'avais plus besoin d'elle qu'ils disaient. Pourtant plus que jamais, j'aurais eu besoin qu'elle soit là. Parce que comme un papillon qui bat des ailes dans un pot de confiture, je crois que je paniquais. Je découvrais ma mère a laquelle, enfant, je n'avais jamais vraiment fait attention. Je découvrais cette femme qui s'appliquait a faire de sa vie quelque chose de beau de rangé. Et moi ça me plaisais pas. Elle parlait avec de grandes phrases, et des mots compliqués. Elle s'appliquait a me sourire. Non, cette femme qu'était ma mère ne ma plaisait pas. Quand a mon père, lui s'appliquait a me fuir. Parce que mon éducation ne le concernait en rien. Le soir, on se retrouvait tout les trois autour d'une jolie table. Mon père, il murmurait sa prière, mais jamais, non jamais, il ne leva la tête pour me demander comment c'était passée ma journée, le prénom de mes amis ou même juste si la purée dans mon assiette je la trouvais bonne. Pourtant moi, j'étais là, je parlais peu, et je crois que je faisais tout mon possible pour qu'ils me voient. Mais restes aveugle papa. Restes aveugle. Et puis un jour, j'ai rencontré August. Ses parents a lui, ils étaient reporters photo, et ils avaient fait presque le tour du monde. J'avais dix huit ans, un ans d'avance sur les autres, quand il est venu s'asseoir a côté de moi dans l'amphithéâtre. Il m'a regardé, il m'a sourit. Et moi j'ai su que je tombais amoureuse. August, sur son visage y avait une grande balafre qui marquait sa joue. Il disait qu'il c'était fait ça en essayant de protéger un petit garçon contre un cobra. Et moi, je le croyais. Parce qu'assit a côté de moi, il était la seule personne depuis bien longtemps a sembler voir que j'existais. Moi, Leeda. August, je sais pas bien si il a été ma chute ou plutôt mon ascension. Je sais pas bien.

La première fois qu'il a planté son regard dans le mien pour me demander si j'accepterais de sortir avec lui, je crois que je n'ai pas compris. Parce que moi mes frères et soeurs, enfant je les avais vu sortir, mais jamais après 18h, alors a August, je lui ai répondu que oui, je viendrais, mais qu'il ne faudrait pas que je rentre trop tard. Il s'est mis a rire. « T'es mignonne Hayes, avec tes airs de princesses. » qu'il m'a dit. Alors il ajouté, qu'il viendrait jouer le Roméo sous ma fenêtre, et que comme Cendrillon, il me ramènerait avant que je me transforme en citrouille. Ce soit là, durant le repas, mon père nous fit le récit de sa journée, précisant combien celle ci avait été longue et pénible, et quand je demandais la permission de sortir de table, prétextant que je me sentais mal, il ne s'inquiéta pas. Ma mère en bonne épouse me proposa une tisane, de la soupe ou n'importe quoi d'autre. Je refusais. Et quelques minutes plus tard, pour la première fois de ma, j'allais contre les règles de mes parents. Je franchissais ma fenêtre alors que dehors il faisait noir, et je découvrais une vie que je n'aurais jamais cru exister. Parce que tout était différent de ce qu'on m'avait toujours apprit. L'homme et la femme pouvaient s'approcher sans forcément devoir parler mariage, et puis ils dansaient au milieu des lumières. C'était jolie. Ça ne ressemblait a rien de ce que j'avais put lire, et ce monde là, je pense qu'au fond il me plaisait. J'aimais la musique trop forte, et ce frisson qui vous parcoure quand on vous frôle d'un peu trop près. Là au milieu des gens, j'aurais surement été prête a mettre les coudes sur la table ou même me lever sans la permission de mon géniteur. Pourtant je ne le fis jamais. Après cette soirée là, parce que tous les soirs, je m'évadais par ma fenêtre, et mes parents n'en eurent jamais le moindre écho. Je restais Leeda, douce Leeda, celle qui réussirait sa vie, deviendrait quelqu'un de bien. Et moi de plus en plus, de se dessin là je m'en éloignais. August, c'était pas le genre de type qu'on peut qualifier de bien. Je le savais, enfin je crois. Je le savais, mais cette totale opposition avec tout ce qu'on m'avait toujours appris me plaisait. Il était la flamme, et j'aimais m'en approcher, quitte a m'y bruler les ailes. Parce que cette sensation n'avait rien de comparable avec ce que j'avais pu découvrir au par avant. La messe du dimanche manqua alors de folie. Et moi je rêvais d'évasion, de voyages, alors que ma vie sombrait petit a petit dans quelque chose que je contrôlais plus.

La cigarette devint mon addiction. Les drogues, l'alcool, tout ça, je crois que je contrôlais encore. En soirée, assise sur les genoux d'un inconnu, la musique assourdissant mes oreilles, oui, je laissais mon corps profiter de l'impression de chaleur que procure l'alcool. Et l'inconnu, lorsqu'il glissait ses mains sous mon tee shirt, ça me faisait rire. Alors la règle numéro un, je l'oubliais. Mais la cigarette, c'est pas pareil. Assise a ma fenêtre, moi je fumais seulement des Lucky Strike, et mes fringues empestaient le tabac froid. Mais quand ma mère demandait, je lui disais que c'était pas moi, que c'était les autres. Et elle en bonne mère, elle souriait, et me disait que c'était bien, que j'ai enfin trouvé des amis. Ouais, la fenêtre ouverte le matin, le temps d'une cigarette qui provoquerait ma mort, je me sentais bien, je me sentais libre. Ma vie avait enfin prit un sens. Le jour, j'étais Leeda, la fille qui sourit, la poupée en porcelaine qui s'applique a plaire a chacun des désirs parentaux. Et puis le soir, je dansais. Je dansais et alors je pense que oui, pour de vrai, je devenais Leeda. Jusqu'à jour où August est partit. Parce que notre relation n'avait rien de vraiment exclusif. Si ma gorge se nouait quand il s'approchait d'une autre, il m'affichait de grands sourires quand on autre laissait ses mains se balader contre mon corps. Il disait que c'était normal, que c'était parce qu'il m'aimait qu'il partageait. Ou quelque chose comme ça. Et moi je le croyais, malgré ma gorge qui se nouait. Et puis un jour August est partit. Ce matin là, je suis passé devant chez lui. Y avait un grand camion garé juste devant. Avec des types qui vidaient la maison. Des types qui' m'ont regardé bizarrement, quand je me suis approchée pour leur demander où est qu'il était August. Mon August. « Partit ma p'tite dame ! Ils sont partit ! » Et tout a coup, mon monde s'effondre. Parce que pour lui, j'étais devenu une autre. Ouais, c'était plus pareil. Pourtant ce jour là, je n'ai pas pleuré. Comme tous les jours au par avant, je me suis assise dans l'amphithéâtre, j'ai écouté des gens parler de choses que je ne voulais pas comprendre. Comme tous les jours. Et puis ce soir là, je suis sortie de chez moi par la fenêtre, comme tous les soirs avant. J'ai balancé mon sac qui a atterrit dans l'herbe, et j'ai finit par le rejoindre. Comme d'habitude.

Debout au milieu des gens, je sais plus vraiment ce que je fais ici. La musique est forte, beaucoup trop forte. Alors mes yeux se ferment, et là au milieu des gens, je me laisse emporter. Tu sais, finalement je crois que je réalise pas vraiment. Mon verre a la main, j'oublie. J'oublie le type qui sans le savoir, a gâché ou alors sauvé ma vie. Parce que sans lui, je serrais peut être chez moi, a jouer au échec contre ma mère, alors que mon père regarderait un de ses feuilletons a la télé. Des histoires d'argent, et ça l'amuserait. Au lieu de ça, je me glisse sur un tabouret trop haut, mes jambes dans le vide, alors que je glisse le verre entre mes lèvres. D'un coup il fait chaud, et ça m'arrache un sourire. J'ai jamais vraiment aimé les échec. Alors quand ce type, cet inconnu, il s'approche de moi, vapeur d'alcool ou je sais pas quoi, oui, je lui trouve un quelque chose de particulier. Quand il attrape ma main, encore une fois j'existe. Quand il m'amène là bas, là où les gens dansent, August, j'oublie qu'il est partit. Non, j'ai plus besoin de lui. Ou alors peut être que si. Je sais plus. Je veux pas savoir. Et puis le lendemain matin, y a lui qu'est là. Zephran qu'il s'appelle. Zephran. Celui qui aurait du rester un simple inconnu dont j'aurais oublié le nom. Comme les autres. Son visage, j'aurais finis par l'oublier. Ouais, ça aurait du se passer comme ça. Parce que le matin, quand je me suis réveillée a ses côtés, ma tête, c'est comme si quelqu'un s'appliquait a lui faire du mal. Bam, bam. Je me souviens pas vraiment de ce qui s'est passé. Alors je suis partie. Parce que Zephran, c'était juste un type parmi tant d'autre. Un dont je connaissais rien, et dont je ne voulais rien savoir. Parce que je crois que les hommes c'est pas fait pour moi. Je crois que c'est mieux sans eux. Alors suite a cette soirée là, ma fenêtre, j'ai arrêté de l'ouvrir pour m'enfuir. Parce que plus personne ne m'attendais dehors. Le soir, j'écoutais mon père qui récitait ses prières, j'aidais ma mère quand elle préparait a diner. J'étais la gamine que mes parents voulaient. Parfois même, mon père quittait son journal pour me dire que ouais, il était fière au fond que je devienne une femme qu'il pourrait marier. Il était fière de moi. Enfin. Mais un peu plus d'un mois après le départ d'August, je suis repassée par la fenêtre. Les gens dans la rue, quand je leur demandais où est ce que je pourrais le trouver, lui, ils me répondaient que c'était pas bien pour une fille comme moi, d'aller se perdre n'importe où. Je leur aurais bien demandé moi, ce que c'était une fille comme moi. Mais je l'ai pas fais. Un mois. Un mois que ma vie elle avait retrouvé ses habitudes et sa monotonie. jusqu'à maintenant. Jusqu'à ce que je me plante devant sa porte a lui pour frapper. Et puis autour de moi, les gens, ils avaient pas l'air de trouver ça normal, que je débarque ici, en plein milieu de la nuit. Alors il a ouvert. « Zephran ? » Il est là, et je crois finalement, son prénom comme son visage, je les avais pas oublié. « Tu m'as mis dans la merde, maintenant tu m'aides a en sortir ! »