On peut dire que je suis un sacré manipulateur. Depuis tout petit j'adore faire un sourire d'ange pour obtenir tout ce que je souhaite. Je suis très malin, à chaque fois je peux jouer avec les sentiments des gens pour arriver à les faire souffrir et leur montrer qu'en fin de compte ce n'était qu'un vulgaire jeu. Je ne suis qu'un sale gosse vous pouvez le dire, mais d'un côté qui ne ferait pas confiance à une bouille d'ange comme la mienne? Même mes parents ont longtemps été dupé. Je faisais semblant de faire mes prières et à la messe quand on croyait que je pensais à Jésus ou à Dieu je pensais surtout sur quelle bêtise j'allais prochainement faire. Mon père a mis fin à tout mon machiavélisme quand il s'est aperçu que pendant la période du Carême – moment où je devais m'abstenir de chocolat – et qu'il me vit m'enfiler un ballotin de chocolat à moi tout seul, il me surveilla de plus près. Sinon j'ai été loin d'être un élève sérieux, un vrai cancre de la maternelle où je ne dessinais pas à l'intérieur du cercle, au lycée où ma meilleure note fut 1, et encore c'était pour la présentation de ma feuille. On aurait pu croire que le fait que mon père décède de maladie, m'ai assagi, pas tellement. Ma mère n'a pas cessé de prier ainsi que ma sœur cadette. Moi, rien, je sortais avec mes amis et brisaient le coeur des filles. Je suis fidèle... dans mon travail. En ce moment je travaille dans une petite boutique sympa et c'est la première fois que je me sens utile quelque part. Le patron m'a à la bonne, c'était un ami de mon père. J'aime ma famille, je la protège, ma mère dit qu'elle est fière de moi mais si elle savait comment je traite la gente féminine, elle dirait que j'irais directement en enfer. Ma soeur c'est celle qui croit au prince charmant et je ne veux pas lui briser son rêve. Je suis très protecteur envers elle. En fait, je suis quelqu'un de compliqué.

« Erza! On va être en retard à la messe! » Dimanche matin... J'aurais aimé regarder la télévision avec les dessins animés, au lieu de cela, je devais écouter des passages de la Bible dictés par le curé avec sa barbe de Père Noël – qui hélas n'existe pas, on me l'a dit hier -. Je trainais les pieds avant de descendre les escaliers en passant ma main sur mon nœud papillon qui m'étranglait. J'avais six ans et ma petite sœur, trois. Elle était toute jolie avec ses bouclettes. « Erza! Arrêtes de t'agiter! » Ce n'était pas de ma faute si ces chaussures me faisaient mal aux pieds. Mon père me prit la main avant d'aller en direction de la voiture tandis que je continuais de trainer des pieds. On est arrivé à l'église et le curé à serrer la main de mon père en disant: « Dieu est avec vous, et vous conduira sur la bonne voie. » Bizarre, d'habitude il ne disait rien de personnel quand on arrivait. Je ne le savais pas que mon père était atteint d'un cancer depuis un mois. Il allait débuté le traitement le lendemain et ma mère m'avait dit que papa se sentait juste fatigué. On est allé s'asseoir et pendant que le curé récitait un passage de l'évangile, j'arrachais les cheveux de ma sœur qui se mit à hurler dans toute l'église. J'ai été puni, la pire punition de ma vie: Plus de dessert pendant deux mois. Le lendemain, mon père est rentré épuisé, il a sourit en me passant la main dans mes cheveux blonds. « Ca va aller. »

Trois ans après, il décéda.

Cette mort à fait que je me suis renfermé sur moi-même. Mon père c'était un idéal, quelqu'un qui savait quand je dépassais les bornes. Neuf ans et plus de père le déclin était enclenché. Le curé à fait un beau et long discours et moi j'avais les yeux rivés sur le cercueil en bois. Jamais je ne reverrais mon père et jamais il ne repassera sa main dans mes cheveux pour me rassurer. Le pire arriva après, déboussolé je marchais dans la maison entre toutes les personnes venues nous présenter leurs condoléances. En cuisine ma mère pleurait en déclarant: « C'est la faute d'Erza! Il n'a pas prié pour l'âme de son père! Dieu nous l'a retiré! » J'ai blêmi. Oui je n'avais pas prié mais ça ne faisait pas de moi un criminel non? Je suis sorti dans le jardin et j'ai pleuré pour la dernière fois de ma vie. J'allais devenir quelqu'un de cupide, froid et sans sentiment si c'était ce que ma mère pensait.

Manipulateur et sournois, voilà le type que j'étais devenue. J'avais une cible particulière: Castiell. Elle est vraiment mignonne mais naïve à un point que l'on peut facilement la manipuler et en faire un vulgaire pantin. Tout le long de sa scolarité j'ai fait tomber ses livres, ris d'elle d'une manière particulièrement abjecte. Puis un jour je me suis dis que ça serait de lui faire croire que tout ça c'était fini et qu'elle me plaisait. Alors j'ai fait le mec sympa en l'abordant. « Je sais pas, j’ai plus envie de te pourrir la vie… Je me rends compte que j’ai envie de te connaitre. » Mensonge, vulgaire mensonge, je souris de toute mes dents avant de commencer à sortir avec elle. Je lui disais que je l'aimais et qu'elle était belle et que je n'avais d'yeux que pour elle. Bref, un véritable baratin de Casanova, je me demande encore aujourd'hui comment elle ne s'en est pas rendue compte. Un soir j'étais chez un pote et le non de Castiell est venue dans la conversation. « Tu crois vraiment que je suis sérieux avec elle? Elle est tellement dans un monde bucolique, je pense qu'elle croit même si je lui demandais de sortir avec moi elle croirait au prince charmant sorti des contes de fées.» Je bus une bière tranquillement en riant. Si je lui demandais de sortir avec moi elle croirait au prince charmant sorti des contes de fées. » Je bus une bière tranquillement en riant. En effet, je ne croyais pas en l'amour. Elle, semblait complètement amoureuse de moi. J'étais particulièrement mal à l'aise. Un jour je décida de mettre fin à toute cette comédie. On alla au cinéma, film d'une niaiserie pas possible en passant, je me suis fait chiée pendant une heure et quarante huit minutes. On a marché quelques minutes puis dans une ruelle je l'ai embrassé. Pour moi ça ne voulait rien dire. Je voulais juste lui volée son premier baiser, ce que toute fille voulait avec un homme réellement amoureux. Ce n'était pas mon cas. « Dis-donc, je ne savais pas qu'on pouvait être manipulable à ce point. » Son visage s'était décomposé d'un coup. Bah oui les mots d'amour, et tout le tralala ce n'était que des mensonges. Elle avait les larmes aux yeux la pauvre, elle m'a giflé. Wouah, j'en étais presque excité. « Quel cran: Magnifique! » Fis-je en riant avant de m'éloigner. « A un de ces jours Castiell la transsexuelle. » Méchanceté gratuite. Or, je n'aurais jamais cru qu'elle disparaisse. Pendant un an je lui fis la misère et après plus rien. Plus de Castiell. J'appris la nouvelle seulement quand des amies de ma mère furent venues prendre le thé un après-midi. « On raconte que la famille Blackbird est partie d'Angleterre. Sa fille a vécu un véritable enfer au lycée... » « Ah bon? » « Avec votre fils... » Ma mère devint rouge comme ce n'était pas permis et hurla mon prénom dans toute la maison. Elle m'a giflé en disant que j'étais pitoyable et que mon père aurait honte de mon comportement. « Il est mort qu'est ce que ça peut faire! » Deuxième gifle. Je n'aime pas qu'on me parle de mon père.

PSEUDO : Microwave AGE : 20 ans AVATAR PRIS : Pettyfer COMMENT AS TU ATTERI ICI : Bazzart CE QUE TU PENSES DU FORUM : Je l'attendais tellement =D CODE DU RÈGLEMENT : FICHE : [] Terminé [v] En cours UN PETIT MOT : Je fais ma fiche demain !